Christophe Castaner, ministre des Relations avec le parlement, a contesté mercredi le montant de 350 millions d'euros évoqué pour l'indemnisation de Vinci en raison de l'abandon du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "(...) les 350 millions (...) n'ont aucune base légale", a dit sur BFMTV le ministre, également délégué général de La République en marche. "Il y aura une discussion avec Vinci qui a un contrat et nous trouverons une solution avec Vinci dans le respect du droit."
Vinci dit se tenir "à disposition de l'État". Le Premier ministre Édouard Philippe a refermé mercredi un dossier de plus de 50 ans en annonçant l'abandon du projet controversé et l'évacuation des occupants illégaux de la zone d'ici "au printemps". Après l'officialisation de cette décision, le groupe Vinci a déclaré qu'il se tenait "à la disposition de l'État". Vinci avait signé fin 2010 un contrat de 55 ans couvrant l'exploitation des aéroports existants Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire-Montoir, la construction du nouvel aéroport Notre-Dame-des-Landes et le transfert vers celui-ci de la plateforme Nantes-Atlantique.
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— BFMTV (@BFMTV) 17 janvier 2018
L'action de Vinci en Bourse a cédé 0,1% mercredi. L'un des trois médiateurs nommés par le gouvernement dans ce dossier estimait fin décembre dans le journal Le Monde qu'en cas d'abandon, le concessionnaire pourrait être indemnisé jusqu'à hauteur de 350 millions d'euros. En Bourse, l'action Vinci cède 0,1% en milieu d'après-midi, moins que l'indice CAC 40 (-0,38%).