Avec l'arrivée de la nouvelle année arrivent aussi... les nouveaux PV. 400 villes vont en effet désormais fixer elles-mêmes le tarif des contraventions. Leur point commun à presque toutes ? Elles ont décidé d'augmenter les tarifs.
60 euros à Lyon, 35 à Grenoble. L'automobiliste devra désormais y réfléchir à deux fois s'il ne souhaite pas payer le parcmètre. Sur le coup, il économisera quelques euros mais il s'en mordra peut-être les doigts s'il attrape une amende. Le tarif va grimper à 60 euros à Lyon et à 50 euros à Paris, où d'ailleurs la verbalisation sera en partie privatisée. La capitale prévoit en retour 300 millions d'euros de recettes supplémentaires.
A Grenoble dans l'Isère, le choix s'est fixé sur la somme de 35 euros. Jacques Wiart, élu aux transports, assume l'objectif : voir moins de voiture dans les rues de sa ville. "Ce qu'on souhaite, c'est faire de la place aux autres modes de transports : la marche à pied et le vélo, ce sont vraiment nos propriétés pour les habitants de notre ville ", explique-t-il au micro d'Europe 1.
A Nancy, 10 euros... mais davantage d'agents. A Nancy, en Meurthe-et-Moselle, la logique est inverse avec une contravention moins chère, désormais fixée à 10 euros. Mais les conducteurs n'ont pas forcément de raison de se réjouir car les les policiers seront plus nombreux à contrôler, avec dix agents supplémentaires. "On faisait environ 1.500 contrôles par jour sur 8.000 places", indique Thierry Coulomb, adjoint aux transports de Nancy, "on va en rajouter 3.000 avec du personnel sur le terrain qui va recenser sur le terrain les mauvais payeurs et puis, ils l'auront souvent s'ils ne paient pas (le parcmètre, nldr)", prévient-il.
Et pour le stationnement gênant ? En revanche, à Nancy comme ailleurs, les PV pour les stationnements gênants ne changeront pas. En 2018, l'automobiliste risquera toujours entre 35 et 135 euros d'amende.