L'armée israélienne a affirmé vendredi avoir arrêté "plus de 20 terroristes qui ont participé" aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre, parmi des "dizaines de suspects" interpellés à l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Elle ajoute avoir retrouvé dans les environs du complexe hospitalier "des restes d'obus de mortiers, grenades et d'autres armes appartenant" au Hamas, qui a selon elle utilisé l'hôpital pour faire feu sur les forces israéliennes ces dernières semaines.
"Les troupes (israéliennes) ont trouvé des armes à l'intérieur de l'hôpital et appréhendé des dizaines de suspects de terrorisme, dont plus de 20 terroristes qui ont participé aux massacres du 7 octobre" en Israël, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué.
Macron affirme que "la reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas un tabou pour la France"
"La reconnaissance d'un Etat palestinien n'est pas un tabou pour la France", a déclaré pour la première fois vendredi Emmanuel Macron en recevant le roi Abdallah II de Jordanie à Paris. Le président français a également prévenu qu'une offensive militaire israélienne à Rafah aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent et serait un tournant" dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.
Les principales informations :
- Tsahal a affirmé ce vendredi avoir arrêté "plus de 20 terroristes qui ont participé" aux attaques du Hamas en Israël le 7 octobre
- Le Hamas a annoncé vendredi un bilan de 28.775 personnes tuées, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre
- Le Hamas a annoncé que cinq patients étaient morts après des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène dans un hôpital de Gaza
- Cinq combattants du Hezbollah et du mouvement Amal qui lui est allié ont été tués lors de raids israéliens sur le sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi
- Au moins six personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, dans une "attaque terroriste" présumée à un arrêt de bus de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël
- Le gouvernement israélien vient d'annoncer deux morts dans "l'attaque terroriste" présumée dans le sud du pays.
Attaque terroriste présumée dans le mort du pays
Le gouvernement israélien vient d'annoncer deux morts dans "l'attaque terroriste" présumée dans le sud du pays.
Deux morts dans "l'attaque terroriste" présumée dans le sud
Au moins deux personnes ont été tuées vendredi à la suite d'une "attaque terroriste" présumée dans une petite gare routière de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, ont annoncé un hôpital et la police. Selon les secouristes, six personnes ont été blessées et transférées dans deux hôpitaux. Une porte-parole de l'un d'eux, l'hôpital Kaplan, a indiqué à l'AFP que deux des personnes blessées et transférées dans l'établissement avaient succombé.
Israël: 6 blessés dans une "attaque terroriste" présumée dans le sud
Au moins six personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, dans une "attaque terroriste" présumée à un arrêt de bus de Kiryat Malakhi, une ville du sud d'Israël, a annoncé la police locale. "Un terroriste est arrivé à une gare routière, apparemment à bord d'un véhicule, et a tiré sur plusieurs personnes, jusqu'à ce qu'il soit neutralisé par un civil qui se trouvait sur place. Six blessés ont été évacués des lieux" dont certains dans un état "grave", a indiqué la police israélienne dans un communiqué.
5 morts après des coupures d'oxygène dans un hôpital à Gaza
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi que cinq patients étaient morts après des coupures d'électricité qui ont provoqué l'arrêt de la distribution d'oxygène dans un hôpital de Gaza après que les forces israéliennes en ont pris le contrôle. "Les générateurs du complexe hospitalier se sont arrêtés et l'électricité a été coupée" dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, a précisé le ministère dans un communiqué.
Selon lui, les opérations israéliennes autour et dans l'hôpital ont interrompu les livraisons de carburant nécessaires pour faire tourner les groupes électrogènes, provoquant les coupures d'électricité. Le ministère a d'abord annoncé que quatre patients étaient morts, puis un cinquième décès. Il a ajouté craindre pour la vie de sept autres patients, quatre dans le service de soins intensifs et trois dans la pouponnière de l'hôpital, et tenir "les forces israéliennes pour responsables de la vie des patients et des équipes" sur place.
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Le ministère avait indiqué jeudi que plusieurs centaines de personnes -- patients, personnel médical et autres civils -- se trouvaient encore à l'intérieur du complexe hospitalier. L'armée israélienne avait expliqué le même jour avoir lancé une "opération ciblée" sur l'hôpital Nasser après avoir eu des "renseignements crédibles" indiquant que le Hamas y aurait retenu des otages "et qu'il y aurait peut-être des corps d'otages" sur place. Elle a ensuite précisé dans la soirée n'avoir "pas encore trouvé de preuves" de cela dans le complexe, mais y avoir saisi "des armes, des grenades et des obus de mortier".
Le Hamas annonce un nouveau bilan de 28.775 morts
Après plus de quatre mois de guerre entre Israël et le Hamas, les violences se concentrent sur le sud de la bande de Gaza assiégée et dévastée, entre les villes de Khan Younès et de Rafah, dernière ville du sud de la bande de Gaza, adossée à la frontière fermée avec l'Egypte. L'hôpital Nasser a accueilli ces dernières semaines des milliers de civils fuyant la guerre, dont une partie l'ont fui ces derniers jours dans des conditions chaotiques à mesure le feu des combats entre l'armée et le mouvement terroriste se rapprochait.
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de plus de 1.160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Israël a lancé en représailles une offensive dans la bande de Gaza qui y a fait 28.775 morts, en grande majorité des civils, selon le dernier bilan vendredi le Hamas.
Cinq combattants du Hezbollah et de son allié tués
Cinq combattants du Hezbollah et du mouvement Amal qui lui est allié ont été tués lors de raids israéliens sur le sud du Liban dans la nuit de jeudi à vendredi, ont annoncé les deux formations. Ces frappes surviennent après des violences meurtrières dans la région frontalière, où les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se sont intensifiés et font craindre une escalade. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), l'aviation israélienne a mené des frappes dans la nuit sur cinq villages du sud du pays.
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Le mouvement chiite Amal, dirigé par le président du Parlement Nabih Berri, a déploré la mort de trois de ses membres, tués dans une frappe sur une maison du village d'Al-Qantara. Le Hezbollah a pour sa part annoncé la mort de deux de ses combattants. Cela porte à douze le nombre des membres du puissant mouvement soutenu et armé par l'Iran tués depuis mercredi.
268 personnes tuées dans le sud du Liban
La formation islamiste avait annoncé jeudi soir avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en riposte à des raids israéliens qui avaient fait 15 morts la veille. Dix civils et cinq membres du Hezbollah dont un responsable militaire avaient été tués. Du côté israélien, une soldate est morte dans un tir de roquette depuis le Liban qui n'a pas été revendiqué. Mercredi avait été la journée la plus sanglante depuis le début des échanges de tirs à la frontière entre le Hezbollah et l'armée israélienne, il y a plus de quatre mois.
Le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban pour soutenir son allié, le Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent du mouvement terroriste dans le sud d'Israël le 7 octobre. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit prononcer un nouveau discours vendredi, le deuxième cette semaine. En plus de quatre mois, au moins 268 personnes, en majorité des combattants du Hezbollah et d'autres formations qui lui sont alliées mais également 40 civils, ont été tuées dans le sud du Liban, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, dix soldats et six civils ont été tués, selon l'armée.