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Alexis Delafontaine / Crédit photo : HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Des députés de La France insoumise ont rejoint jeudi soir des militants devant la tour TF1 qui tentaient d'empêcher la bonne tenue de l'interview, sur LCI, du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Une présence qui participe à leur stratégie d'électrisation des débats à moins de 10 jours des européennes.

Dans sa stratégie du chaos, La France insoumise a franchi une nouvelle étape ce jeudi. En essayant, cette fois-ci, d'empêcher la diffusion de l'interview du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu sur TF1 et LCI. 2.500 militants et de nombreux élus LFI sont venus manifester devant la tour TF1, à Boulogne-Billancourt près de Paris, pour mettre la pression au pied de la chaîne de télévision.

En plus des menaces de boycott, le député Thomas Portes a enjoint sur X les salariés de la chaîne de télévision à saboter l'interview en débranchant les câbles et en coupant l'antenne. De son côté, l'Insoumise Rima Hassan a même appelé à marcher sur l'Élysée.

"C'est quoi la prochaine étape ? C'est un attentat ?" 

Une course à l'outrance qui a poussé Marion Maréchal à interpeller Manon Aubry jeudi soir lors du grand débat des européennes organisé sur Europe 1 et CNews. "C'est quoi la prochaine étape ? C'est un attentat ? Un appel à l'attentat ? Allez-y, je vous écoute. Condamnez votre colistière alors", lui a lancé la tête de liste Reconquête! "L'inaction de la France, oui, est complice", lui a rétorqué Manon Aubry.

Une confirmation de la stratégie de La France insoumise qui consiste à électriser cette fin de campagne pour les européennes avec la question palestinienne, avec pour objectif de s'imposer comme la quatrième force du pays, même s'ils ne sont, pour l'instant, crédités que de 6% dans les sondages.