Le député LREM de l'Essonne Cédric Villani, "candidat à la candidature" à la mairie de Paris en 2020, se dit vendredi déterminé à aller "jusqu'au bout", mais "avec loyauté envers le mouvement".
"Si on prend des coups, ce sera pour la bonne cause". "J'irai jusqu'au bout, avec loyauté envers le mouvement", déclare-t-il dans un entretien au Parisien. "Si on prend des coups, ce sera pour la bonne cause. Je suis là pour apporter mon expérience personnelle, au service d'un projet constructif, progressiste, démocrate, tourné vers l'Europe". Le mathématicien avait formellement annoncé sa candidature dimanche précisant qu'il s'inscrirait "dans le processus de désignation" de La République en Marche.
Griveaux et Mahjoubi également intéressés. Plusieurs figures du parti d'Emmanuel Macron ont déjà marqué leur intérêt pour l'Hôtel de Ville, dont le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux ou le secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi.
"Un problème de méthode" chez Hidalgo. Invité à préciser son projet pour Paris, le député énumère des pistes : "Il faut penser au cadre de vie, au défi de la décarbonisation", "utiliser toutes les nouvelles possibilités offertes par la haute technologie, la Smart city, l'intelligence artificielle", sur le logement, il faudra "travailler en bonne entente avec la petite couronne", et enfin "être intransigeant sur la sécurité". Cédric Villani avait présidé en 2014 le comité de soutien à Anne Hidalgo. "Le programme, qui insistait en particulier sur l'écologie, était le bon. Mais sa mise en oeuvre pose souci. Il y a eu un problème de méthode dans sa gouvernance", explique-t-il.