Municipales à Paris : Griveaux espère que Villani sera "loyal"

L'ancien ministre et le candidat de LREM pour la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux, lors d'un discours sur scène, à Paris, le 18 juillet.
L'ancien ministre et le candidat de LREM pour la Mairie de Paris, Benjamin Griveaux, lors d'un discours sur scène, à Paris, le 18 juillet. © Philippe LOPEZ / AFP
  • Copié
avec AFP
Dans une interview au Journal du Dimanche, Benjamin Griveaux, candidat LREM pour la Mairie de Paris, a affirmé que son ancien rival, Cédric Villani, qui a échoué lors de l'investiture du parti, "a dit qu'il serait loyal". Benjamin Griveaux a également dévoilé ses propositions sur l'éducation, avec notamment l'apprentissage de l'anglais dès la petite enfance et un aménagement des horaires des crèches. 

Benjamin Griveaux, le candidat LREM pour les municipales à Paris, a déclaré au JDD que son rival malheureux pour l'investiture Cédric Villani "a dit qu'il serait loyal" et qu'il n'avait "pas de raison de douter de sa parole".

"J'espère le convaincre que sa place est dans sa famille et qu'il pourra porter toutes ses idées avec nous" a ajouté Benjamin Griveaux dans une interview au Journal du Dimanche.

Écarté de l'investiture LREM en juillet, Cédric Villani a fait savoir début août qu'il réfléchissait à une candidature alternative pour sortir du duel annoncé entre la maire Anne Hidalgo et Benjamin Griveaux. Le député mathématicien compte se prononcer en septembre.

 

Benjamin Griveaux a par ailleurs évoqué dans le JDD des propositions pour l'apprentissage de l'anglais dès la petite enfance et l'aménagement des horaires des crèches.

Il veut ainsi que "tous les enfants parisiens soient bilingues à la fin du collège" avec "des temps d'initiation dès la crèche" et des activités périscolaires en anglais, ainsi que des aides aux séjours linguistiques des enfants des classes modestes et moyennes.

Des mesures qui ne "coûtent pas un euro de plus aux Parisiens"

Il souhaite également "un assistant maternel pérenne dans chaque classe des quartiers prioritaires".

Pour que ces promesses ne "coûtent pas un euro de plus aux Parisiens", il préconise de "réallouer des ressources" et des partenariats, par exemple avec les étudiants étrangers "qui pourraient apprendre l'anglais aux enfants".

Il prône en outre de changer la ventilation des 8 000 classes parisiennes, pour 50 millions d'euros. "La ville fabrique des handicapés respiratoires à vie", a-t-il fustigé. Il veut enfin "aider les crèches et les écoles à aménager leurs horaires" pour éviter à des parents de devoir "récupérer un enfant à 16h30, un autre ailleurs à la même heure".

Début de campagne difficile 

Revenant sur son difficile début de campagne, avec la divulgation par Le Point de propos injurieux tenus en privé contre ses adversaires, il a répondu que "la seule chose qui intéresse les Parisiens, c'est ce que vous proposez et comment leur ville peut être gérée plus efficacement."

Il a aussi estimé que son rival Pierre-Yves Bournazel "incarne depuis des années une opposition constructive face à Anne Hidalgo" et souhaité avec lui "une démarche commune". Selon Le Point, il aurait dit à propos de l'élu de centre-droit: "Qui tient Bournazel par les c... depuis le début, si ce n'est moi ?"