Mardi, François Fillon a profité de sa rentrée politique pour défendre son programme "radical", qui concentre toutes les attaques de la gauche mais aussi de ses alliés centristes.
500.000 fonctionnaires de moins en cinq ans ? "Je ne vois pas très bien comment". Sous les feux des critiques aujourd'hui : sa promesse de tailler dans les effectifs de la fonction publique, avec la suppression de 500.000 postes sur le quinquennat, une mesure à ses yeux indispensable pour baisser drastiquement la dépense publique. "Je pense qu’elle est réalisable, sur deux mandats, car je ne vois pas très bien comment on parvient à supprimer 500.000 en cinq ans", estime Jean-Christophe Lagarde sur Europe 1.
"D'autres économies à faire". "Cet objectif est légitime mais […] dans la fonction publique, il y a d’autres économies à faire. Il y a plus de jours de congés dans la fonction publique que dans le privé. Ce sont des gains de productivité qui peuvent permettre des économies", explique l’élu UDI de Seine-Saint-Denis.
"On peut amplifier ce programme". "Je pense qu’on peut amplifier ce programme", lâche encore le député-maire de Drancy. "Dans le domaine de l’environnement, dans le domaine social", détaille-t-il. "Dans le domaine de la Sécurité sociale, on a besoin de le préciser", lance-t-il encore, alors que le candidat de la droite n’a pas semblé mardi œuvrer dans le sens d’une refonte de son programme. Mais Yves Jégo, centriste désormais membre du Conseil stratégique de François Fillon, croit déjà savoir que son programme "sera un peu différent" de celui de la primaire.