Jeudi dernier, tôt dans la matinée, la SNCF ouvrait sa billetterie pour les vacances de fin d'année. Mais à peine le top départ donné, certains clients se sont plaint des prix prohibitifs proposés sur le site et l'application. "Tout le monde a voulu partir au même moment", explique le directeur général de Oui SNCF, jeudi, dans l'interview éco d'Emmanuel Duteil.
Des internautes dénoncent des prix trop prohibitifs. Une heure après l'ouverture des ventes, un aller-retour Paris-Béziers, les 24 et 27 décembre, coûtait notamment 206 euros pour une personne sans carte de réduction. Sur Twitter, nombreux ont ainsi été les usagers à témoigner de leur colère. L'une s'est plainte par exemple du prix de son trajet aller Paris-Marseille, aperçu à 116 euros, l'autre en dénonçant les tarifs d'un Paris-Grenoble : 108 euros le 21 décembre.
Vous vous FOUTEZ de la gueule du monde Sncf ???? Vraiment ? On réserve 2 mois à l’avance pour ce prix là ? pic.twitter.com/9kJhF7wzdc
— AréVik (@Liopeka) 11 octobre 2018
@SNCF il n’y a pas un problème ? Les places sont dispo depuis seulement 6h du matin et on parle du 21 DÉCEMBRE ! pic.twitter.com/iGjslvnM6b
— El Major (@dieg38420) 11 octobre 2018
Un TGV rempli toutes les 20 secondes. "Noël est une période très complexe, particulièrement cette année : le 25 décembre tombe un mardi, donc les gens font le pont lundi. Tout le monde a voulu partir au même moment. On a vendu quarante billets par seconde. Cela veut dire qu'on remplit un TGV toutes les 20 secondes ! Malheureusement, tous les petits prix sont partis très, très vite", répond Alexandre Viros sur Europe 1. Et le nouveau DG de Oui SNCF de noter une "progression des ventes de 10% par rapport à l'année dernière".
Écoutez l'interview intégrale d'Alexandre Viros à 22h20 dans le journal de la nuit d'Isabelle Millet. Le replay de l'émission est à retrouver ici.