Que les nostalgiques se rassurent : le mot "TGV" ne disparaît pas. On continuera à monter dans le TGV, à attendre l'arrivée d'un TGV en gare, ou à voir filer des TGV à travers-champs.
Opposition à l'offre low-cost. Ce qui va changer, c'est le nom du service : à côté des trains Ouigo qu'on connait depuis 2013 et qui permettent de traverser la France à grande vitesse pour quelques dizaines d'euros en partant de gares éloignées des centre-villes, il y aura désormais l'offre "inOui" (I.N.O.U.I)... qui correspond tout simplement aux TGV classiques d'aujourd'hui, ceux qui partent des grandes villes, dans lesquels on peut choisir sa place, se rendre dans la voiture-bar, se connecter au wi-fi, bref l'offre premium par opposition à l'offre low-cost.
15 millions de voyageurs supplémentaires à l'horizon 2020. C'est du marketing avec la volonté, pour la SNCF, d'attirer 15 millions de voyageurs supplémentaires à l'horizon 2020. Les premiers trains inOui rouleront début juillet sur la nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux. La marque s'étendra par étapes à toute la France dans les deux années qui viennent. On va "passer un cap de qualité de service", a promis le président de la SNCF, Guillaume Pepy, évoquant un "chantier industriel, (...) un chantier de transformation".
"Transformation vers le service". "On veut donner un nom pour que les gens voient que ça bouge, que ça se transforme", a détaillé Rachel Picard, qui parle d'une "transformation vers le service". Les agents sont formés "pour les faire évoluer vers le service, leur faire adopter une nouvelles posture vis-à-vis des voyageurs, qui est plus attentive, plus attentionnée", à bord ou à quai.