Comme Europe 1 vous l'annonçait lundi, Renault sera bien le premier constructeur automobile à se positionner pour l'après Autolib' à Paris. L'entreprise et la municipalité doivent annoncer mercredi une offre de mobilité électrique fondée sur l'autopartage, un secteur sur lequel Renault est déjà présent, notamment à l'étranger.
Des flottes en libre service. Le constructeur s'est notamment installé à Madrid depuis décembre 2017 avec une flotte de 500 Zoé. L'offre s'appelle Zity et, contrairement à Autolib', repose sur le "freefloating" : les usagers n'ont pas besoin de se garer sur une place définie et de se brancher sur une borne. La voiture se réserve et s'ouvre grâce à une application sur smartphone, et c'est le personnel de Zity qui s'occupe de la ramener dans un centre d'entretien. Avec une autonomie de 300 kilomètres, les Zoé sont rechargées tous les trois ou quatre jours.
Mais Renault est également présent à Marseille via la start-up Totem, qui met à disposition des Twizy, de petits véhicules à deux places. Là aussi, il s'agit d'une flotte en autopartage, dont les véhicules sont utilisables à partir d'un euro le quart d'heure.
20.000 voitures à Paris. Mais Renault ne sera pas le seul successeur du groupe Bolloré sur la ligne de départ, le groupe PSA vient d'annoncer que son offre sera prête à la fin de l'année. La Mairie de Paris aimerait disposer à terme d'une flotte de 20.000 voitures, contre les 4.000 Autolib' qui étaient disponibles. De quoi nourrir les ambitions de nombreux constructeurs, tant Paris est susceptible de leur d'offrir une vitrine de luxe.