La mobilisation à la SNCF a atteint son niveau le plus bas au 30e jour de grève, mercredi, avec 12,78% de grévistes recensés dans la matinée par la direction du groupe ferroviaire. Ils étaient 13,68% en grève le 8 juin, le précédent "plus bas" taux enregistré, et 17,63% mardi à l'occasion de la "journée de la colère cheminote" décrétée par les syndicats de cheminots.
49,5% de grévistes chez les conducteurs. Du côté des agents indispensables à la circulation des trains, la mobilisation reste élevée mercredi parmi les conducteurs (49,5%) et les contrôleurs (41,5%), et dans une moindre mesure chez les aiguilleurs (19,7%), selon des chiffres communiqués par la SNCF.
Comme depuis le début du conflit par épisodes début avril, elle est plus faible au matériel (16,8%), à la maintenance du réseau (13,9%), chez les agents commerciaux (9,0%) et parmi les personnels administratifs (3,3%).
Les syndicats se réunissent mercredi. Les syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, SUD, CFDT) doivent se rencontrer mercredi après-midi pour discuter des suites à donner au mouvement, prévu initialement pour durer jusqu'au 28 juin. Les débats promettent d'être houleux, alors que la CFDT a annoncé mardi suspendre partiellement le conflit durant les épreuves du baccalauréat.
Le Sénat vote jeudi. La réforme ferroviaire doit être votée par l'Assemblée mercredi après-midi en deuxième lecture, puis par le Sénat jeudi. Le gouvernement réunit syndicats et patronat du secteur ferroviaire vendredi pour discuter de la future convention collective du rail.