Tesla s'est lancé mercredi dans l'examen du projet de son retrait de la Bourse évoqué la veille par son PDG Elon Musk, une annonce inattendue qui a éveillé les soupçons de manipulation de cours des autorités boursières.
Un financement nécessaire. Le conseil d'administration du fabricant de voitures électriques haut de gamme a affirmé dans un communiqué s'être réuni "plusieurs fois au cours de la semaine passée" pour évoquer ce sujet et "prendre les mesures nécessaires pour l'évaluer". Les discussions ont notamment tourné autour des avantages que représenteraient "pour les intérêts à long terme de Tesla" le fait de ne plus être coté à Wall Street, ainsi qu'autour du "financement nécessaire" pour mener à bien une telle opération, y est-il ajouté.
Affiner sa stratégie. Non seulement ce montant serait le plus élevé jamais obtenu pour un telle opération, mais surtout Tesla n'a pas encore fait la preuve de sa capacité à gagner de l'argent sur une année entière. Et il est encore en train d'affiner sa stratégie: le groupe mise beaucoup sur le succès de son dernier-né, le Model 3, qui connaît de gros retards de production.
La décision finale aux actionnaires. Contrairement à une entreprise cotée en Bourse, une société évoluant hors des plateformes financières n'est pas soumise à des obligations légales contraignantes en matière de transparence comme la publication de ses résultats tous les trimestres ou la rémunération de ses dirigeants. Certains actionnaires ont déjà apporté leur soutien au projet d'Elon Musk, qui a insisté que toute décision finale reviendrait aux actionnaires.