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Sandrine Prioul / Crédit photo : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Et si, pour protéger vos enfants des dangers des écrans et d'internet, la solution était de repousser au maximum leur entrée dans le monde numérique ? Dans le nord de Rennes, des parents ont décidé de signer un pacte pour retarder l'arrivée des smartphones dans les poches de leurs enfants, jusqu'au lycée.

Pas de portable avant 11 ans, pas de réseaux sociaux avant 15 ans... C'est ce que recommande ce mardi un rapport d'experts sur l'exposition des jeunes aux écrans. Portable, ordinateur, téléphone... Ces objets font des ravages sur le développement et le comportement des plus jeunes et dont certains parents ont déjà décidé de les préserver. Dans le nord de Rennes, ils ont même signé un pacte en ligne.

"Essayer de tenir le plus longtemps possible sans téléphone"

Sur ce court de tennis, devant le match de leurs ados, ces trois parents tombent d'accord. Leur fournir un portable, oui, mais le plus tard possible. Bien sûr, ce sera peut-être un extra-terrestre, mais en tout cas, notre objectif, c'est d'essayer de tenir le plus longtemps possible sans téléphone", explique un parent au micro d'Europe 1. 

"Quand j'étais enfant, on n'avait pas accès à la téléphonie. Mon fils Maxime, il connaît nos numéros de téléphone et si on n'est pas là, il nous appellera sur le téléphone fixe", poursuit-il. "Moi, je suis d'accord, d'autant plus que je suis enseignante, donc je vois les ravages du téléphone sur les élèves. Plus tard mon enfant aura un portable, mieux je m'en porterais", insiste pour sa part, une mère également présente au match de tennis. 

Un dispositif déjà adopté en Espagne

Plusieurs centaines ont donc signé un pacte, mis en ligne par Olivier le Port, pour repousser l'arrivée d'un smartphone dans les poches de leurs enfants à l'entrée au lycée. "Beaucoup de parents font le choix de donner un smartphone à leur enfant par résultat de cette pression sociale. C'est subi. Nous, on veut simplement un vrai choix et c'est l'objet de notre pacte. Et c'est dire 'pour que mon enfant n'ait pas de smartphone, il faut que ses copains n'en aient pas non plus'", poursuit-il. Un mimétisme à l'envers, mais ce papa rappelle qu'il fonctionne déjà ailleurs, comme en Espagne.