Jean Frédéric Poisson

Jean Frédéric Poisson échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 1,5% des suffrages. 

  • SA BIO

Sa date et son lieu de naissance. Né le 22 janvier 1963 à Belfort, il est âgé de 53 ans.

Ses fonctions actuelles. Il est président du PCD (le Parti chrétien-démocrate) et député de la 10ème circonscription des Yvelines.

Son parti. Le Parti chrétien-démocrate.

Son parcours. Jean-Frédéric Poisson a un parcours singulier. L’homme n’a ni fait Sciences-Po ni l’Ena, mais a obtenu un doctorat de philosophie en bioéthique et un master de droit social avant de devenir DRH dans la métallurgie puis de diriger une entreprise de conseil. Très conservateur sur le plan des moeurs, celui qui deviendra l’un des fers de lance contre le Mariage pour Tous, fait la rencontre de Christine Boutin en 1993, future présidente du PCD. Elle en fera son successeur après sa démission en 2013. Mais avant cela, Jean-Frédéric Poisson a été maire de Rambouillet de 2004 à 2007 puis député des Yvelines avant de terminer vice-président de la commission des lois de l’Assemblée nationale.

Son résultat à la présidentielle de 2012. Il ne s’est pas présenté.

Sa vie privée. Issu d’une famille modeste - son père est technicien dans l’industrie- Jean-Frédéric Poisson est un adolescent turbulent qui se fera virer de huit collèges et lycées avant de découvrir la philosophie, selon Libération. Celui qui deviendra maire de Rambouillet, et futur pilier gauche de l’équipe de rugby du “XV parlementaire” est marié, sans enfants. 

  • SA PRIMAIRE 2017

Son résultat. Il échoue lors du premier tour de la primaire Les Républicains avec 1,5% des suffrages.

Comment il s’est déclaré. C’est dans une interview au magazine conservateur, Valeurs Actuelles, que Jean-Frédéric Poisson s’est déclaré candidat à la primaire de la droite, le 17 septembre. “J’ai écouté les Français depuis des mois. Tout a changé depuis 2012, tout !”, y déclarait-il, avant de tacler le principe de la primaire : “La primaire, c’est comme les salsifis ! Je n’aime pas ça mais quand il n’y a que ça à manger et que j’ai faim, je m’en contente”.

Son slogan. Si le candidat n’a pas de slogan officiel, son projet est néanmoins intitulé “Le Réveil”. Il est aussi accompagné d’un hashtag “Libérons Nos Convictions”.

Son signe distinctif. Seul candidat à ne pas appartenir aux Républicains, Jean-Frédéric Poisson est également le seul à ne jamais avoir été ministre. Autre particularité : le président du PCD est aussi le seul à avoir été chef d’entreprise. Enfin, dans Libération, on apprend aussi qu’il s’initie à l’arabe depuis deux ans et a déjà lu le Coran.

  • C' ÉTAIT SON PROGRAMME POUR 2017 EN CINQ POINTS

Annuler le mariage homosexuel. Jean-Frédéric Poisson entend bien se faire le défenseur de la famille. Pour cela, il veut l’abolition du mariage homosexuel, la baisse du nombre d’avortements mais aussi “l’interdiction mondiale” des mères porteuses, revendication que la France porterait devant les Nations Unies.

Le droit du sang. Concernant l’immigration, le président du PCD veut instaurer le droit du sang et supprimer le regroupement familial. Il souhaite également un référendum pour “demander aux Français de décider du type d’aides sociales versé aux ressortissants étranger et des conditions de leur versement”.

“Les racines chrétiennes” de la France dans la Constitution. Dans la même veine, Jean-Frédéric Poisson propose d’inscrire “les racines chrétiennes” de la France dans la Constitution et d’abroger les lois mémorielles. Autre aspect de son programme : faciliter l’installation des écoles hors contrat.

Le retour du service national universel. Sur la sécurité, le candidat est favorable au rétablissement du service national universel, d’une durée minimale de dix mois. Concernant l’armée, il veut une augmentation des effectifs et plaide pour que la France consacre au moins 2,5% de son PIB au budget de la Défense. Enfin, il souhaite sortir de l’Otan.

Un allègement de charge des entreprises. D’un point de vue économique, Jean-Frédéric Poisson propose un allégement de charges des entreprises et une réforme du code du Travail pour “laisser une plus grande souplesse aux entreprises”.

  • Copié
Les derniers articles