"On salit la réputation d'un homme". "Lorsqu'on écrit des informations aussi mensongères, que l'on amalgame des faits qui ne sont pas vérifiés et que l'on salit la réputation d'un homme et d'un parti, il faut que l'on s'attende à ce que cela soit tranché par les juges". Jean-François Copé, accusé jeudi par Le Point de favoritisme au détriment des finances de l'UMP, a de nouveau démenti ces accusations, vendredi sur Europe1, et a répété qu'il allait porter plainte pour diffamation contre le magazine.
"On n'est jamais habitué à des attaques aussi haineuses", a renchéri le patron de l'UMP, accusant de nouveau le patron du magazine, Franz-Olivier Giesberd. Selon le magazine, le président de l'UMP aurait fait appel à l'agence de communication Bygmalion, appartenant à deux de ses proches et anciens collaborateurs, Bastien Millot et Guy Alves, pour organiser les meetings de la campagne présidentielle de 2012.
"Le Point est allé consulter le PS". "Le terme même de favoritisme se veut polémique. Nous travaillons avec des gens compétents, proches de nos idées. Je n'aime pas le mélange des genre, nous n'allions pas choisir une agence de gauche. Ce n'est ni moi, ni Nicolas Sarkozy qui avons choisi l'agence Bygmalion. Ce sont nos équipes. Et Bygmalion n'a jamais été en situation de monopole. Il y en avait d'autres", s'est défendu le président de l'UMP. "Tout cela est monte de toute pièce, ça n'a aucun sens On veut salir celui qui est le chef de l'opposition à trois semaines des municipales. Grossière manipulation."
"Je ne vois pas à quoi correspond le chiffre de huit millions d'euros avancé par Le Point" pour chiffrer le montant de la facture des meetings de campagne de Nicolas Sarkozy, a par ailleurs assuré Jean-François Copé, parland "d'indignes rumeurs". "Le Point est allé consulter le PS pour avoir quelques bordereaux", a-t-il accusé. "Tout cela est public, transparent, les comptes sont validés".
Jean-François Copé : "Il y a derrière cette...par Europe1fr"Des rumeurs scandaleuses". Toujours selon Le Point, l'un des actionnaires de Bygmalion serait par ailleurs une société appartenant à Emmanuel Limido, gestionnaire de fonds lié au Qatar, qui avait fait l'intermédiaire en 2007 lors d'une vente de bien immobilier de l’État français au Qatar. Et à l'époque, Jean-François Copé était ministre du Budget.
"Ce sont des rumeurs scandaleuses. Je n'ai jamais eu à connaître des ventes de l’immobilier de l’État, ni moi ni mon collaborateur, jamais, ni au Qatar ni à qui que ce soit", a rétorqué Jean-François Copé.
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